Hé oui , quel bonheur les vacances!!!! On peut broder, faire des petites virées ( par exemple dans une ville très intéressante comme Narbonne: très belle cathédrale à voir!!!!) , glisser telle une championne de luge dans les escaliers ( en temps de JO c'est très à la mode!!!!) et aussi lire!!!!
Parmi mes lectures , celle ci très captivante: Guerre incivile de Claude Mercadié où l'on évoque la guerre civile d'Espagne sous un jour vraiment intéressant avec les points de vue du héros qui va cotoyer les deux versants : le versant anarchiste et le versant franquiste . J'avoue que j'ai bien du mal à le lacher et je pense qu'avant de le rendre à l'excellente bibliothèque de Buzet sur tarn ( en pointe pour les nouveautés!) je vais le savourer jusqu'au bout!!!!
Bonne lecture à vous aussi , bons loisirs et à plus.....
Plus de détails pour ceux que cela intéresse: Sur l'auteur: D'abord journaliste sportif , Claude Mercadié s'oriente ensuite vers l'information générale. Il appartient à une génération marquée par les grands conflits du XX eme siècle dont la guerre civile fait partie.
Sur le livre: En 1936, la jeune République Espagnole ne réussit pas à s'imposer face à une société profondément divisée
D'un côté une classe nantie , riche, égoïste (Note personnelle de ma part : pour beaucoup mais quand même pas tous)
De l'autre , un peuple de prolétaires , réduit à la révolte par la misère et le désespoir .
La tragdie de l'Espagne commence par le soulèvement des garnisons du Maroc Espagnol le 17 Juillet 1936 et s'étend rapidement le lendemain à l'ensemble de la péninsule .
Guerre incivile n'est pas un livre d'histoire mais à travers le récit de Carlos devenu anarchiste par amour pour Maria une jeune révolutionnaire , nous découvrons toutes les contradictions et les déchirements de ce néammoins fabuleux pays!
Une des citations qui m'a beaucoup marqué ( car bien souvent malheureusement elle est d'actualité dans notre société qui souvent a tendance à oublier certaines valeurs:
La cruauté est le fruit du désespoir chez les uns , de la peur chez les autres .
Se dire neutre est une lacheté.